Dimanche 28 mars 7 28 /03 /Mars 21:17
Une gêne non feinte s'empare de moi alors que j'écris ces mots : cela fait un mois que je ne me suis pas occupée du blog, même si j'ai pu répondre à certains mails ou bien modérer les commentaires.
Les arguments restent les mêmes, je ne vais pas m'épancher sur le sujet : beaucoup de travail, d'autres choses à penser, vous vous doutez bien que je n'ai rien voulu abandonner, mais Charlotte reste Charlotte.

Depuis un mois, les jours se sont réchauffés et cela me fait du bien. Je ressors petit à petit mes dessous plus légers et me suis acheté un nouveau porte-jaretelles en satin noir, qui a fait son premier voyage pour une sortie au cinéma, en robe courte et bas noirs. Mon ami était plus gêné que moi, notamment dans les escalators, où il tentait, avec plus ou moins de réussite, de me cacher du regard des autres hommes (et peut-être des femmes?).
 C'était grisant, je n'avais pas peur d'être vue, je me sentais étrangement à l'aise, belle, ayant écarté de mon esprit les situations grotesques qui pourraient m'arriver (entre autres, que mes bas tombent, que ma robe se soulève sous le vent, qu'un violeur me poursuive dans les couloirs et j'en passe).

 
L'amour est toujours au coeur de mon foyer. Seulement voyez vous, mon chéri s'est pour ainsi dire entiché d'une jeune femme de son entourage, lors d'un rendez vous scolaire, dit "travail de groupe". La scène s'est déroulé un jeudi et il me l'a raconté le samedi soir : assis sur l'herbe, il aurait eu un désir plutôt incongru (et c'est le terme, cette jeune femme n'ayant rien de spécial à mes yeux) pour cette grande brune. Elle aurait été(j'emploie le conditionnel car je n'étais pas là et peut-être que le sacripant a monté un grand bateau à son avantage), très tactile, lui ayant aussi parlé trop près de son visage.
C'est la première fois que mon ami ressent cela, c'est à dire plus qu'un simple désir passager, mais bien un attrait physique et psychique (elle serait aussi intelligente, souriante et agréable). Pour moi, une petite baffe et pas mal de questions : pourquoi elle. Pourquoi maintenant ? Va-t-il vouloir aller plus loin ? Suis je jalouse ou excitée par la situation?
Alors bien sur, il m'a rassurée, et je n'ai finalement pas pris trop mal la situation, malgré la peur, au départ. Mais tout de même, que'est ce qui s'est passé ?

En bientôt 4 ans de relation, et malgré quelques désirs ardents pour certaines personnes de passage (pour moi en ce moment, il s'agit de mon bibliothécaire aux yeux bleus ) ce fut la première fois où l'un d'entre nous a véritablement parlé de "sentiments" (bon, il ne faut pas non plus croire qu'il en est tombé amoureux).
Alors j'essaie de le séduire à nouveau, de peur qu'il se lasse de notre vie. Mais je lui fait confiance (et je nous fait confiance, par la même occasion). 

 
Je voulais aussi vous parler du site de Margot mise à nue, car j'ai dorénavant le plaisir d'avoir accès à sa partie privée. Je suis ses aventures depuis très, très longtemps. C'est d'ailleurs elle et son blog (un ancien, aujourd'hui disparu) qui m'a donné envie de lancer le mien. Ses propos sont agréables, elle est plutôt drôle et mine de rien, ses photos sont magnifiques. Je ne me suis jamais considérée comme une femme bisexuelle (même si je regarde beaucoup les femmes et apprécie les belles) mais pourtant, je suis souvent toute chose en regardant ses photos, et en lisant ses petites histoires. Je tenais à le souligner ici, parce que c'est plutôt rare que quelqu'un me fasse un si bel effet.
[Sans lien aucun, mais en parlant de filles, j'apprécie beaucoup la plastique de Tori Black, même si ses films sont souvent assez peu ragoutants, voire terriblement non-excitants. Je vous laisse le soin de regarder les photos grâce au lien. N'est elle pas trop mignonne?]

 
Moi qui voulait simplement passer faire un petit coucou, je suis finalement ici depuis presque une heure. C'est incroyable. On dirait que je vous aimais bien en fin de compte, non ? Au fait, ma rubrique et mes réponses à vos questions ne vont pas tarder. Restez alertes.
Ah et une ou deux petites photos pour vous tenir éveillés.

 
La bise.

 
Charlotte
blog1

 
Par Charlotte Delorme - Publié dans : Evocations, histoires et réflexions de Charlotte
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Samedi 30 janvier 6 30 /01 /Jan 00:34


18h30
En ce vendredi d’hiver, je ne suis pas sortie de l’appartement. J’ai augmenté le chauffage pour ressentir ce plaisir de ne porter qu’un débardeur long et transparent en Lyocell (oui, cela ne s’invente pas, wikipedia vous l’expliquera mieux que moi) qui ne me tient absolument pas chaud. Pourquoi ne pas mettre une petite veste pour couvrir ses épaules et cette poitrine frigorifiée ? Il s’agit pour moi de m’habituer à cette fraicheur car ce soir, je dois exécuter un petit « gage », donné par monsieur. Gage écopé pour avoir oublier de faire la vaisselle ou quelque chose comme ça : c’est sa manière de me punir de ne pas être une femme au foyer exemplaire. Alors donc ce soir, après manger, nous recevons un ami et je devrais me pavaner dans l’appartement avec cette fameuse robe un peu transparente et, en dessous, un ensemble rouge que vous avez déjà du voir sur quelques photos (avec un petit shorty et un balconnet.) Injuste hein ? Bien entendu, ce système fonctionne aussi dans l’autre sens (et mon chéri peut lui aussi avoir des gages) mais il fait bien plus attention que moi. Je vous dirais donc comment cette petite soirée s’est déroulée, moi lovée dans mon vrai-faux pyjama, essayant de ne pas laisser monter en moi la gêne immense que la situation créera.

 

Quoi qu’il en soit, je me porte très bien. J’ai des journées plus ou moins remplies et j’ai surtout un mal fou à me mettre à faire les choses (le mal français peut-être ?). En ce moment, un petit peu de travail pour l’université, des projets qui essaient tant bien que mal de se concrétiser… Et mon blog, qui repart pour cette nouvelle année. Je voudrais le rendre plus joli, vous faire participer davantage (avec la partie « Fan »), créer plus de concours.

 

 D’ailleurs, je vais déménager d’overblog. C’est une pure catastrophe, d’abord en termes de publicité, mais aussi pour le design du blog. Je prépare ça pour d’ici quelques temps, mais j’ai bien le projet en tête. Mon blog est sincèrement très laid, c’est tout ce que j’en dis. Mes amis, je vais donc me mettre à l’ouvrage. Donnez moi du courage !

 

Au fait, je prépare une nouvelle rubrique qui est : apprenez à connaitre Charlotte. Envoyez-moi une question par mail, mais attention une question pertinente, incisive, drôle et les meilleures seront sélectionnées (entre cinq et dix très probablement). Pas de bêtises et de questions sur mon identité. J’espère que vous serez créatifs. Envoyez cela sur Charlotte.delorme@hotmail.fr. J’attends avec impatience vos questions.
 

00h15 

Oh et puis, l’ami qui devait passer à la maison est venu avec plusieurs autres amis. Pétrifiée, je suis restée assise sur le canapé, remontant sans cesse ce débardeur qui tombait, laissant voir complètement mon soutien-gorge. Je ne m’y attendais pas et je peux vous dire que je n’ai pas fait la maline.
Rouge en plus, le soutien-gorge.
Et quand ils sont partis, ils n'ont pas hésité à lorgner dedans, sales goujats !

 

A très bientôt (je suis sure que vous apprécierez mes photos)

 

Bises

 

Charlotte.
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Par Charlotte Delorme - Publié dans : Evocations, histoires et réflexions de Charlotte
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Mardi 12 janvier 2 12 /01 /Jan 23:16
Bien cher tous,
je passe ce soir en "coup de vent" si je puis-dire, puisqu'il s'agira simplement de vous passer un petit bonsoir et vous dire que je suis en vie, et que j'ai plusieurs projets à plus ou moins court et moyen terme pour le blog. Sans apporter de véritable justification, j'ai été assez prise pendant plusieurs semaines mais je compte bien me rattraper, car c'est toujours décevant de voir un projet qui n'est pas régulier. Il serait intéressant que j'essaie au moins de me tenir à un billet par semaine (mais un vrai billet, avec un sujet et pas du blabla explicatif comme en ce moment).
Toujours cette idée de dossier sur le fantasme et son marché peu exploité, ainsi qu'une vidéo, j'espère dans le courant du mois, je vais voir comment les choses se déroulent, si l'envie est là.
 
Pour ceux qui se posent la question, mes fêtes se sont très bien passées et mon année débute lentement, même si les projets avancent, se concrétisent sans parfois me l'annoncer, ce qui a tendance à augmenter mon stress héréditaire.

Je vous dit à bientôt. Je vous remercie pour être encore là, malgré l'attente. J'aime vous lire, même si je feins de n'y accorder aucune attention.

Bises

Charlotte 
Par Charlotte Delorme - Publié dans : Le pourquoi du comment
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Samedi 21 novembre 6 21 /11 /Nov 23:49
Bonsoir à vous tous,
ce soir, je publie la suite de mon récit. J'espère que vous apprécierez ce moment et l'histoire dans son intégralité. J'attends impatiemment vos commentaires, vos remarques. Pour vous répondre, mon ami est certes jaloux, mais il prend sur lui. Et puis, mon coeur lui appartient et n'est ce pas cela le plus important?

Je joins une petite photo et vous laisse à votre lecture.

Sachez que je prépare un petit dossier / réflexion sur le plaisir au féminin : ma vision du porno pour la femme, voire des récits érotiques; sans pour autant vouloir jouer ma féministe, c'est un peu lassant de ne pas trouver ce que l'on cherche sur internet, alors que l'on sait exactement ce que l'on voudrait. Et je n'en suis pas au stade ou je pourrais regarder des porno gay masculin pour assouvir mes envies de porno (confère un sondage de je ne sais plus quoi, où un bon pourcentage de femmes avouaient regarder du porno gay masculin, n'aimant pas le porno "classique"; plûtot incroyable).

Donc, je prépare cela, probablement pour la semaine prochaine. Notez que je me suis encore amusée à me dénuder devant un livreur (de sushis et pas de pizzas, je suis une femme de standing, même au niveau de mes choix culinaires). J'avais un charmant petit ensemble très "poupée" rose, en dentelle. J'avais peur, mais je me suis prise en main et c'était plutot grisant.

Bref bref, bonne lecture, merci encore pour vos encouragements. Notons que je n'ai tout de même pas envie de finir dans la littérature pseudo érotique -gnan gnan- vive les éditions harlequin ! 

Bises 


La Suite :

Il remontait maintenant vers le haut de mes cuisses, effleurant leur plissure, et je n’ai pu m’empêcher de répondre à ses gestes par un gémissant sourd, tout en passant ma main dans ses cheveux.
Je le trouvais désirable, je ne savais pas ce que je faisais, j’avais parfois l’envie de lui crier d’arrêter, que j’avais quelqu’un dans mon cœur, mais ma voix se perdait dans mon désir, qui grandissait. Il m’invita à me lever et me retourna, me plaquant le visage contre le mur blanc.

Il prit mes cheveux, les mit à gauche et s’engouffra dans ma nuque pour l’embrasser, tout en commençant à descendre ma fermeture éclair. Je le sentais proche de moi comme jamais auparavant, je pouvais ressentir tout son corps vibrer contre le mien ; son anatomie m’apparut alors plus claire.

A mesure que ma robe descendait, ses mains suivaient et se faufilaient le long de mon dos dont la sensibilité était exacerbée. Il comprenait aisément qu’il me faisait de l’effet, tant mon corps tremblait et que mes halètements se faisaient plus présents. Au fond de moi, je voulais les retenir, mais je n’y pouvais rien.

 

Je découvrais maintenant qu’il avait non seulement une belle gueule, mais aussi qu’il savait se rendre indispensable. Ma robe était maintenant à mes pieds, se piégeant dans mes talons ; il continuait à embrasser mon dos et le creux de mes reins, pour finalement mordiller la dentelle rouge sur mes hanches.

J’avais juste envie de l’embrasser. Je sortis avec délicatesse de cette robe qui gênait mes chevilles, me retournait et l’embrassait violemment, enfonçant mes doigts dans ses cheveux puis griffant son dos. J’avais juste envie de découvrir son corps.

Je fis tomber sa veste, alors qu’il était en train de caresser ma poitrine maintenant bien découverte et j’ouvris un à un les boutons de sa chemise, concentrée, pour aller vite et plonger mon regard sur son torse. 

Enfin à demi nu, je le trouvais encore plus beau ; il était plutôt musclé, mais quelque chose de très naturel. Ses pectoraux étaient dessinés et son ventre attirait indéniablement ma bouche. Et alors que je voulais lui glisser à l’oreille que j’avais envie d’aller plus loin, il ne me laissa pas le temps de parler : il se colla contre moi, dégrafa mon soutien-gorge et libéra ma poitrine engoncée de mon balconnet.

Et alors que mes seins sont plutôt menus, leur délivrance lui fit comme un électrochoc ; je m’assis par terre, la nuque contre la banquette et il s’empressa de les prendre à pleines mains, de les presser, et finalement commença à mordiller mes tétons durcis par le froid et le désir.
Je voyais son dos onduler alors qu’il prenait en bouche tout mon sein droit, comme s’il eut voulu le manger ; il m’empêchait maintenant de le caresser en me tenant les poignets, assez durement, juste assez pour que je comprenne qu’il était le meneur du jeu. Mon cou devenait son terrain de jeu.

Il le parcourait sans cesse avec sa langue, allant jusqu’à la pointe de mes seins, m’infligeant un plaisir brut et malsain, quelque chose que je ne pouvais maitriser.
Il me demanda de me coucher à même le sol, lâcha mes poignets, et en même temps que le froid pénétrait ma chair par mon dos, il se mit à embrasser mon ventre et descendit jusqu’à la naissance de ce pauvre bout de tissu qui recouvrait encore mon corps.

Passant lentement sa main par-dessus, il me fixa avec un regard fripon et commença à me caresser au travers de mon string, d’abord doucement, en essayant de voir ma réaction ; comme j’ondulais, il comprit qu’il devait accélérer, en appuyant plus fort. Il savait complètement ce qui faisait de l’effet à une femme ou, du moins, il savait véritablement ce qui me faisait de l’effet.

 

J’avais l’impression, probablement erronée, qu’il devinait les gestes qui faisaient monter mon plaisir ; peut-être qu’il s’agissait des mêmes gestes pour toutes les femmes ? Ses doigts s’étaient alors subitement glissés dans mon string et s’afféraient sur mon clitoris.

J’avais perçu son étonnement face à mon sexe entièrement rasé et j’en ressentais un certain délice : finalement, je n’étais peut-être pas la jeune femme sage et rangée qu’il croyait connaitre. J’eu soudainement envie de l’embrasser, alors que l’un de ses doigts me pénétra.

Il commença à aller et venir, alors que ma langue léchait la sienne et que mes gémissements se perdaient dans son oreille. Il se mit à faire des gestes plus rapides et plus amples, et mit un deuxième doigt, alors que je lâchais malgré moi un petit cri. Je sentais que mon sexe devenait plus humide et il ne tarda pas à accélérer d’autant plus. Je hoquetais, je ne retenais plus rien et je griffais son dos, sans vraiment savoir ce que je faisais. Le plaisir m’envahissait et il le voyait ; il me murmura à l’oreille qu’il adorait mon corps, et qu’il aimait cette petite chatte si serrée.

 

Il ralentit le mouvement et je repris mes esprits. J’avais vraiment été gourmande : je voulais maintenant lui montrer que, moi aussi, je pouvais lui donner du plaisir. Je pris ses lèvres, les mordilla, et lui demanda de s’asseoir sur la banquette. Il s’exécuta rapidement, probablement parce qu’il avait comprit mon petit manège et écarta docilement ses jambes. A genoux devant lui, je pris son sexe à pleine main, et entrepris de lui lécher de bas en haut, en insistant sur son gland. Je tournais autour avec ma langue, j’essayais de lui arracher des soupirs saccadés, signe que je m’exécutais convenablement.

 

Tout d’un coup, je décidais de le prendre en bouche, entièrement, pour réveiller ses fantasmes et son ardeur. J’allais et venais, lentement, parfois en accélérant ; je surprenais parfois son regard sur mon corps, l’air un peu avide et surtout gourmand. Ma main droite empoignait le bas de son sexe, pour donner plus d’ampleur, et je crois qu’il adorait cela. Sa main glissait dans mes cheveux, caressait mon cou : il était visiblement très à son aise.

Pourtant, il me demanda de m’arrêter net. Je cru qu’il avait un problème, mais il me demanda de me taire et d’écouter. Je me retournais, encore un peu sonnée, mais la vérité me sauta à la figure : nous n’étions plus seul et la personne n’était pas bien loin.
Nous entendîmes même la voix du responsable du magasin qui passait un coup de téléphone depuis la caisse centrale. La cabine, dont le rideau était resté ouvert, était finalement à la merci oculaire de tout le monde. Je me dirigeai donc rapidement vers celle d’en face, où se trouvaient mes vêtements, pendant que mon cher amant sautait dans les siens.

Je m’habillais à la hâte, en prenant soin de jeter les quelques vêtements du magasin qu’il me restait dans le coin opportun, et sortais précipitamment de ma cabine. Recoiffée à la hâte, je sorti un peu avant lui du coin des cabines, pour faire mine que nous n’étions pas ensemble. Lorsque le responsable m’aperçu, il me posa la question tant redoutée :

« Mais que faites vous encore là, à une heure pareille ? »

J’eus la présence d’esprit de répondre rapidement :

« J’avais un problème de fournisseur pour les sweat-shirts femme en 34 - 36 Apparemment, ils me croyaient assez stupide pour croire qu’il n’y avait pas de réassort. Mais j’ai su leur montrer que nous risquions de nous adresser à quelqu’un d’autre et finalement, j’ai réussi à les avoir. 

-Ahem, bien, bien mademoiselle. Je vois que vous êtes très professionnelle. Vous étiez seule dans le magasin ?  

(J’hésitais)

-Euh, non, non, Edouard est aussi resté, pour une autre affaire. D’ailleurs, il fini de ranger les cabines en ce moment même.

-C’est parfait, parfait. Vous pouvez y aller.

-Merci.

 

Je courus presque jusqu’à l’arrière boutique, pris mes affaires, et fis profil bas jusqu’à la grille du magasin, à demi ouverte. Je surpris d’ailleurs au passage le responsable du magasin avec un œil particulier, que je ne connaissais pas, regardant mon visage et mes attributs comme jamais auparavant. J’espérais de tout mon être qu’il ne nous avait pas surpris.

 

Dans la rue, la nuit m’encouragea à hâter le pas. Et c’est par un sms qu’Edouard m’expliqua qu’il avait adoré ce moment, mais qu’il avait l’impression d’avoir fait une erreur ; il avait une petite amie, plutôt stricte et peu accommodante. Je ne répondis pas : je savais que ce moment ne pouvait être qu’unique, un pur plaisir sexuel sans lendemain ; je n’aurais jamais souhaité continuer à faire plus sentimentalement avec lui.

C’est ainsi que je pris conscience qu’une démission serait plus qu'opportune...

 
Par Charlotte Delorme - Publié dans : Evocations, histoires et réflexions de Charlotte
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Dimanche 15 novembre 7 15 /11 /Nov 22:02


Bonsoir à tous,

ce soir, je vous livre mon petit récit. Seulement la première partie, car c'est plutôt long. J'espère que cela fera travailler votre imagination; la partie 2 arrivera d'ici quelques jours. D'ici là, bonne lecture et n'hésitez pas à me faire part de vos impressions.

Des bises.


Je venais de me faire embaucher dans cette enseigne de prêt à porter. Rien de bien glorieux, j’avais simplement répondu à une affichette sobre, collée dans la vitrine et indiquant que le magasin manquait de personnel. Je ne m’attendais à rien d’exceptionnel : un turn-over important,  des collègues n’ayant pas inventé l’eau tiède et des managers tyranniques, de quoi me résoudre à accepter ce malheureux 20 heures par semaine, agrémenté de son smic horaire respectant tout juste la légalité.

Lors de l’entretien, j’avais commencé à comprendre que je risquais fort de m’ennuyer pour les 4 mois de CDD à venir, mais qu’importe, le besoin d’argent commençait vraiment à se faire sentir pour la pauvre étudiante miséreuse –sous-le-seuil-de-pauvreté- que je suis.
 

Pour mon premier jour, j’avais décidé de la jouer sobre, pour ne pas m’attirer les foudres de mes collègues et avait opté pour un jean slim et un tunisien noir ; on me confia bientôt la petite étiquette avec mon prénom et mon poste, ce qui, vous vous en doutez, ne servait à rien et à personne.
La journée avait commencé d’une manière somme toute assez banale et j’avais, pour une fois, fait un effort de ponctualité.

On me montra les pulls et les tee-shirts à plier, les robes à ranger et les clients à saluer. Je ne fis d’ailleurs rien d’autre jusqu’à 11heures environ, moment où mon manager m’indiqua qu’il était temps d’utiliser mes neurones d’universitaire pour quelque chose de plus difficile : l’étiquetage.

Je me dirigeais donc vers la réserve pour coller des étiquette pré-imprimées sur les vêtements encore inodores, quand j’entraperçu une personne que je n’avais encore jamais vue, alors qu’elle était surement la plus intéressante du magasin : un vendeur de sexe masculin. Il me sourit, me demanda cordialement si j’allais à l’épreuve de l’étiquetage, tout en m’interrogeant sur ma date d’arrivée.
 

« -Ce matin en fait. »

-Ah oui, c’est récent. Moi je suis là depuis 8 mois. Ca devait être provisoire, mais ce chèque à la fin de chaque mois m’oblige à rester. Tu es en CDD aussi ?


Et alors que j’hochais la tête en souriant, il me souhaita bon courage et reparti rapidement travailler, sentant les regards accusateurs d’un de nos chefs. Je l’observais, dans son jean et son polo, très simple, mettant en avant son corps bien formé et ses épaules musclées. Il était temps pour moi de travailler, sans pour autant oublier cette rencontre.
 

Les jours passaient et je me surprenais de plus en plus souvent à lui sourire ou à le regarder. D’abord, c’était le seul homme faisant parti du staff –si l’on ne compte pas le type de la sécurité qui avait très peu de conversation et le chef de boutique qui n’était là que pour lancer des directives vaseuses lors de réunions courtes hebdomadaires – et il dégageait quelque chose d’assez particulier, que l’on ne peut pas qualifier de beauté ou d’esthétisme, mais plutôt d’une certaine aura, un petit quelque chose de sexy, tant au travers de son regard que de ses petites fesses musclées.

J’avais finalement lu son prénom sur son étiquette (comme quoi) et l’on se saluait en arrivant le matin avec une bise très lente, ralentie, où j’avais le temps de l’observer de près et le sentir sans qu’il ne se doute de quoi que ce soit. Il venait parfois me faire une blague, un sarcasme au creux de l’oreille et j’avais l’impression qu’il appréciait ma compagnie.
 

J’en avais alors rapidement fait part à mon chéri, qui n’avait aucune objection à ce que je flirte un peu avec mon collègue. Il disait ne ressentir aucune jalousie et m’incitait même à aller plus loin dans ce jeu qu’il trouvait plutôt excitant tant pour moi que pour lui. Je l’ai alors pris au mot… avec délectation.

 

Les semaines passaient et j’avais toujours autant de plaisir à me rendre au travail, malgré les devoirs pour la fac et le mauvais temps qui persistait. Il était toujours bien habillé, le sourire aux lèvres et m’apostrophait souvent pour tout et pour rien. Et à force de sourires mutuels et d’humour pince-sans-rire commun, il m’invita à prendre un café après le travail (les vieilles ficelles marchent toujours aussi bien).

J’acceptai sans penser à mal mais n’arrivant tout de même pas à mettre de côté l’image de son dos musclé que je devinai tous les jours sous ses tee-shirts. Un soir donc, où nous étions tous les deux de fermeture,  je me pressais de rassembler mes affaires pour ce rendez-vous, tout en finissant de recompter la caisse.

Lui semblait moins impatient  ;  je doutais finalement de ses intentions : moi qui étais sure de lui faire de l’effet, avais-je été trompée par son sourire de beau brun ? Il ne me laissa pas la possibilité de réfléchir longtemps :

-Ca te dirait de faire un petit jeu stupide avec moi, avant de sortir ?

-Pourquoi pas oui, lançais-je, malicieuse.

Et il se mit à chercher des tenues dans les rayons, tant pour lui que pour moi, avec comme seule idée en tête de nous rendre un peu plus stupide que nous ne l’étions déjà. Il revint donc avec, dans le désordre : une robe noire décolletée, des escarpins bien trop haut, une paire de bas et pour lui, un costume noir, une chemise blanche et une cravate en soie, ainsi que des chaussures italiennes (« pour un prix riquiqui », comme dirait la publicité).

-Nous serons parfaitement habillés pour aller prendre ce café non ?

J’étais plutôt éberluée mais je décidais de me laisser prendre au jeu. Il me dit de le suivre, et nous allâmes dans les cabines mixtes du magasin ; il posa mes vêtements dans une cabine et s’installa dans celle d’en face, tout en m’invitant à m’habiller.
Je ne comprenais pas ce qu’il souhaitait faire mais je me laissais bercer, parce que ce jeu m’amusait, parce qu’il était beau et attendrissant et que j’avais finalement bien envie de lui montrer que je pouvais être très sexy avec des talons et une robe.

Il avait eu la délicatesse de ne pas se tromper de taille, autant pour la robe que pour les chaussures et je supposais donc qu’il m’avait un peu espionnée, ce qui le grisait. J’enfilais les bas, mi gênée, mi impatiente, et j’entendais qu’il avait déjà terminé ; pire, je sentais qu’il m’observait. J’ouvris alors le rideau : il m’attendait, le bras appuyé contre l’entrée de sa cabine ouverte, l’air très dandy, un peu hautain, mais toujours ce petit sourire aux lèvres.

« Bonsoir Mademoiselle. Vous avez rendez-vous avec un beau brun ce soir. »
 

Je n’ai pas pu m’empêcher d’éclater de rire en le traitant de fou. Son regard était plein d’envie. Un regard un peu différent de ce qu’il m’offrait d’habitude.
J’étais un peu gênée, mais, doucement, je sortis un peu plus de la pénombre crée par le rideau de ma cabine et me laissait découvrir petit à petit, en lui montrant mon déhanché explosif sur ces talons trop haut, cambrant mon buste, sortant ma poitrine qui ne demandait qu’à s’échapper de cette robe pigeonnante.

« Viens, on va se regarder dans la grande glace, lui dis-je » et je lui pris sa main chaude, pour l’amener docilement devant le miroir des cabines d’essayages.


Mais lorsque je lui pris sa main, il me retint un peu le bras, et m’entraina vers lui, comme s’il voulait se presser contre moi. Avec mes talons, mon visage se trouvait maintenant au niveau du sien, même un peu plus haut ;  je voyais ses yeux qui dévisageaient mon corps d’une façon sexuelle, et sa bouche se rapprochant de mon oreille, il me susurra quelque chose comme « tu ne préfèrerais pas que l’on reste ici ? » tout en excitant tout mes sens.
 

Je ne savais pas comment réagir et il ne m’en laissa pas vraiment le temps : il me tira un peu plus vers lui, m’emmenant à l’intérieur de sa cabine et me poussa doucement mais surement vers le mur.

Il me tenait maintenant par la taille, et je me sentais si nue, alors qu’il n’avait pas encore osé me toucher vraiment. Et alors que je suis quelqu’un de très pragmatique, je n’ai pas pensé une seule fois aux conséquences de mes actes.
Je l’ai simplement regardé dans les yeux, comprenant ce qu’il me voulait. Il commençait maintenant à parcourir ma poitrine de ses mains graciles et je plongeais mon visage dans son cou et mes doigts dans ses cheveux bruns.

Il me poussa à m’asseoir sur la banquette, embrassant le haut de mes seins, et commença à enlever les bretelles de ma robe, qui ne demandaient qu’à tomber.  Ma tête reposait contre le mur, et je l’observais, avec délectation, parcourir mes jambes, remontant jusqu’à la naissance de mes bas, caressant le tissu et ma peau dressée par en dessous...



 

La suite bientôt... 
Par Charlotte Delorme - Publié dans : Evocations, histoires et réflexions de Charlotte - Communauté : La beauté sexy
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